Que se passe-t-il après la mort ? Y a-t-il un au-delà ? Un enfer ? Un paradis ? Ou alors… n’y a-t-il rien d’autre que rien ? Retrouverons-nous nos chers disparus ? Pourrons-nous rencontrer Dieu ? Pourrons-nous revenir sur Terre ? Puis-je brancher mon pc sur la télé via Bluetooth ? Ces questions nous hantent depuis l’aube de l’humanité. Le temps est venu d’y répondre. Or, les sciences et la philosophie ont échoué, la religion a échoué, mon beau-frère a échoué. Il ne reste plus que nous pour enfin y parvenir. Alice est morte. C’est triste, mais c’est comme ça. Suivons-la sur les sentiers inconnus de l’Ultime Traversée. Là où le regard de l’Homme n’a jamais posé le pied. Dans l’immensité du temps, de l’espace et du reste. Nous partons en voyage. En attendant la fin.
Vous les attendiez ? Ils sont de retour, avec une nouvelle comédie déjantée ! Après « Purgatoire », « Le Groupe », « Enfer » et « Délivre-nous du mal », retrouvez cette folle équipe dans leur 5ème spectacle : « En attendant la fin ».
“Disciple des Monty Python, Dominique Breda signe avec “En attendant la fin” une comédie sur l’au-delà qui nous ramène… ici bas. Grave et drôle à mourir!”
L’Echo
“Plus absurde que jamais, l’humour de Dominique Bréda fait feu de tout bois et on s’amuse énormément dans cette plongée dans l’au-delà où l’auteur se permet toutes les folies. Le tout porté par une équipe de comédiens aussi déjantés que le sujet et une mise en scène aussi dépouillée qu’inventive. Une dernière occasion de rire avant la fin.”
Le Soir
“Dominique Bréda retrouve ses acteurs fétiches pour une nouvelle comédie théâtrale déjantée : En attendant la fin. Le seul risque est de mourir de rire.”
L’Appel
“Un texte qui s’appuie sur un jeu absurde et le comique de situations qui, toutes, s’enchainent à folle allure. La pièce s’enfonce avec délice dans un dédale de situations où les protagonistes sont tous plus farfelus les uns que les autres. S’y mêle aussi avec poésie, la question du sens de la vie, de ce qu’elle nous apporte de beau, avec en conclusion, celle de profiter de la vie.”
L’Avenir
Après des études de cinéma et un passage à l’IAD en réalisation, Dominique est diplômé de l’école de photographie de la Ville de Bruxelles. Il est d’abord photographe de plateau. Il est aussi guitariste, compositeur et chanteur dans le groupe Royal Hotel. Il écrit et interprète également la musique de plusieurs spectacles (Le Laboratoire des Hallucinations mis en scène par Emmanuel Dekoninck, Dieu habite Dusseldörf mis en scène par Alexis Goslain). En 2006, il écrit et met en scène avec Alexis Goslain sa première pièce pour le Café-Théâtre de la Toison d’Or. Son monologue Emma écrit pour Julie Duroisin rencontre un succès critique important et le fait connaître du public. En 2010, après une dizaine de pièces, il reçoit le prix de la critique du meilleur auteur belge. Il a depuis enchainé un bon nombre d’écritures et de mises en scène, comme par exemple, Aura Popularis, New York, Purgatoire ou encore Délivre-nous du mal. En tout, une quinzaine de pièces dans lesquelles l’humour se bat avec la tragédie. Il a participé à la création de La Convivialité tandis qu’il signe le succès de Frédéric, seul en scène co-écrit avec et pour Jean-François Breuer qui y incarne un sosie (malgré lui) désabusé de Freddie Mercury.
D’abord avec « Purgatoire », aujourd’hui avec « En attendant la fin », tu frôles avec la philo…
« Purgatoire » incarnait, selon moi, une représentation de l’au-delà, et donc une définition du monde. « En attendant la fin » emprunte à la philosophie le fait qu’elle pose plus de questions qu’elle n’y répond. Et elle nous incite à faire de même. C’est, à mon sens, précisément ce qu’un spectacle devrait faire. Même si nous ne nous en rendons pas compte, et pour peu que nous nous posions des questions, nous sommes tous des philosophes. Je crois donc que la philo nous concerne tous directement. À partir de ce constat, comment envisager de ne pas faire un spectacle « autour » de la philo ?
As-tu lu des livres sur le sujet avant d’écrire ?
Pire que ça ! C’est parce que j’ai lu certains bouquins et vu certaines conférences que je m’y suis mis… Quand on commence avec ça, on ne peut plus s’arrêter.
Quel message véhicules-tu à travers ce nouveau spectacle ?
Plutôt qu’un message, je tente de communiquer des questionnements. Il est certainement plus intéressant de susciter la confrontation de points de vue que d’asséner de grandes vérités. Le but ultime de ce spectacle, c’est de s’autoriser à rire de ce qui nous fait mal, de ce qui nous fait peur, de ce qui nous détruit, de ce qui nous dégoûte, et de tout ce qui nous rend la vie plus ou moins insupportable. Se rire du malheur au moins autant que le malheur se rit de nous.
La religion, la naissance, la politique sont des thèmes « récurrents » dans ton oeuvre, à quoi devons-nous nous attendre ici ?
La vie et la mort, il n’y a pas moyen de passer à côté. Pour le reste, il y a une part de hasard, une part de sensibilité aux sujets. Et une part de potentiel comique que je peux y entrevoir. Et puis, il y en a une foule de sujets que je me réservais pour plus tard. Comme par exemple la morale, le temps, l’écologie, le bien et le mal…
Qu’est-ce qui t’amuse à aborder ces sujets ?
En réalité, les sujets abordés ne m’amusent pas du tout, c’est la raison pour laquelle je ressens le besoin de m’en amuser. Il y a un abruti qui sommeille en chacun de nous. Et j’adore l’idée de le choper et de lui faire sa fête devant tout le monde…