En 1620, une terrible épidémie de peste frappe la ville de Marseille décimant plus de la moitié de ses habitants. La population fuyant la ville répand la maladie dans toute la Provence. Le roi de France décide alors de faire boucler la province par l’armée pour empêcher quiconque d’en sortir. On tire à vue sur tous ceux malgré les interdits tentent de s’enfuir. Au bout de plusieurs mois, l’épidémie s’éteint, sans raison apparente.
À Londres, le journaliste Daniel Defoe (auteur de Robinson Crusoé), devant cette actualité dramatique trouve qu’il serait opportun de rédiger un ouvrage consacré à la grande peste qui frappa Londres en 1564, quelques 60 années auparavant. Au bout d’une enquête minutieuse, sur base de témoignages et de documents, il publie un récit, rédigé à la 1ère personne, mettant en évidence les ressemblances entre les évènements de Londres et de Marseille. Il intitule cette chronique Journal de l’année de la peste.
Cet ouvrage inspirera largement Albert Camus tant pour la forme que pour le contenu pour la rédaction de son roman La peste.
En 2020, nous ne pouvons que constater les mêmes parallèles troublants avec la pandémie de covid-19. L’humanité est demeurée la même et toutes les épidémies se ressemblent dans les diverses phases de leurs développements et de leur disparition.