Une amitié artistique de toute une vie
Le Louvre, 20 juillet 1859, il fait très chaud. Quelques visiteurs, des pioupious rentrés d’Italie, des dames en crinoline, allant deux par deux, regardent les tableaux et s’amusent discrètement de deux jeunes peintres, si appliqués, venus travailler dans le sanctuaire de l’art. L’un d’entre eux, Edgar Degas, 26 ans, copie L’Infante Marguerite de Diego Vélasquez, le second Édouard Manet, de deux ans son aîné, essaye de le surprendre en flagrant délit. Écrite par deux historiens de l’art, la pièce propose une plongée, non seulement dans la relation entre ces deux peintres majeurs, mais aussi dans le contexte historique et artistique du XIXe siècle.