La part de l’Ombre

Exposition, atelier, histoire coloniale, antiracisme

Joëlle Evita / Tampidaro

La part de l’Ombre

Exposition, atelier, histoire coloniale, antiracisme

Joëlle Evita / Tampidaro

Regards d’artistes afro-descendant·es sur l’histoire coloniale de l’Afrique et ce qu’elle a laissé comme emprunte sur le monde d’aujourd’hui. Empruntes en miroirs croisés. Empruntes contées. Art théâtralisé.

Exposition dédiée aux scènes artistiques d’Afrique et de sa diaspora à Bruxelles.

 

La réalisation de cet évènement à été possible grâce au concours du B.A.A.C. «Bruxelles.African.Art.Center », du Librex «Centre du Libre examen » et du Centre Culturel d’Uccle.


18 juin à 18h

Vernissage de l’Exposition La part de l’Ombre
Joëlle Évita

– Installation fresques
– dessins
– Film d’animation (montage Marjorie Biauné)
Le rêve de Saardjie

Saardjie Baartman est née esclave vers 1790 près du fleuve Gamtoos au Cap Oriental. Les blancs lui ont dit que les noirs n’avaient pas d’âme… Et pourtant, la nuit, Saardjie rêve, son âme lui parle… A travers ses oeuvres, et le texte poétique « voyage d’une ombre noire » Joëlle ouvre une nouvelle voix au rêve de Saardjie.


Tampidaro : L’étoile montante du street art dakarois
Né en 1988 dans une famille d’artistes teinturiers de tradition, Ibrahima Wone Bocoum dit TAMPIDARO a grandi à Dakar, dans le quartier de la Médina. Très jeune, il se passionne pour le dessin et la peinture en créant ses premières toiles à base de tissus et colorants naturels.
TAMPIDARO s’inspire de ce qu’il observe, il s’imprègne d’images en tout genre, de photos, de publicités, de paysages modernes et naturels et de mouvements de foule pour les représenter sous une forme chimérique en y intégrant sans cesse une touche avant-gardiste, surréaliste et poétique.


Vidéo : William Kentridge (Another Time 1994 – MEMO (1994) (collection privée)
William Kentridge est né le 28 avril 1955 à Johannesburg, en plein apartheid. il est le fils de Sidney Kentridge et Felicia Greffen. Ses parents sont tous deux activement engagés dans la lutte contre l’apartheid et défendent les victimes, lors des procès politiques. William Kentridge a cinq ans lors du massacre de Sharpeville en 1960. Il grandit dans cette société fondée sur l’injustice, les inégalités et la violence et son art en sera fortement marqué. L’apartheid et le colonialisme en sont des thèmes récurrents.

 

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19 juin de 14h-17h: La couleur du destin 1
Atelier de conscientisation de la problématique coloniale : les zoos humains en lien avec l’histoire de Saardjie Baartman
Les freak show, à l’image de ceux dans lesquels Saartjie a été exposée, sont à l’origine des zoos humains qui se sont répandus en Europe au XIXe siècle. Que nous apprennent-ils sur les conditions d’existence limitantes (imposées par des cultures dominantes idéalisées) mais également auto-limitantes (que les personnes racisées ont intégré et s’imposent dans leur parcours de vie) ?

 

Objectif : prendre conscience des processus de domination qui déterminent la destinée des individus selon la couleur de leur peau ou leurs origines / comprendre que l’idéal occidental est une construction (un leurre) que l’on peut déconstruire.


Outils méthodologiques utilisés : l’ouvrage Castes : origine de ce qui nous divise de Isabelle Wilkerson / extraits du texte Le rêve de Saardjie de Joëlle Évita / le film Il Capitano / échanges
Inscription demandée via le formulaire sur le site du Librex.

 

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21 juin de 14h-17h: La couleur du destin 2
Atelier de conscientisation de la problématique coloniale : les images de propagande coloniale
Les images de propagande sont venues alimenter une vision idéale du monde occidental, vision dominante qui s’est construite et imposée à toutes et tous, y compris les personnes racisées. Comment se détacher d’un idéal dès lors qu’on comprend qu’il exclut la majorité des humains ? Quelle alternatives peut-on proposer ?

 

Objectif : décoder les images, prendre conscience des effets qu’elles continuent de faire vivre en nous pour mieux les déconstruire.

 

Outils méthodologiques utilisés : les images de propagande et leur message / les nouvelles formes de propagande avec les réseaux sociaux / les oeuvres de l’exposition comme proposition d’alternative au discours ambiant / échanges.
Inscription demandée via le formulaire sur le site du Librex.

 

Contacts

Joëlle Évita : 0468 380 775 – evita.artgallery@gmail.com

Anne Bernard : 0498 48 85 68 – abernard@centrelibrex.be
B.A.A.C. – contact@baacenter.org