Jean de la Lune habite… la Lune. De son croissant argenté, il envie les terriens qui dansent et qui s’amusent à la nuit tombée. Un jour, Jean de la Lune s’accroche à la queue d’une comète et atterrit sur Terre mais il n’est pas très bien accueilli.
Débarqué dans un monde sous la botte d’un chef de tout, un grand manitou invisible, qui crachote ses ordres par haut-parleur : interdit de faire des bêtises, de manger des glaces, de prendre des initiatives, de regarder la lune… Jean ne pense plus qu’à̀ une seule chose : retourner sur sa chère lune.
On apprécie la verve irrévérencieuse mais toujours positive de Tomi Ungerer, l’auteur du livre adapté sur scène, et cette parabole nécessaire et drôle sur les totalitarismes et la désobéissance civile.