Les effets du changement climatique deviennent de plus en plus perceptibles : périodes de canicule plus longues et plus intenses, sécheresses répétées ou au contraire pluies diluviennes, hivers très doux (…). Ces évolutions du climat ont déjà des conséquences sur la biodiversité et les habitudes de vie urbaines qui vont très probablement s’amplifier.
A partir des constats des naturalistes quant aux conséquences du changement climatique sur la biodiversité urbaine (et des besoins vitaux des habitants), quelles stratégies adopter pour augmenter la végétalisation d’une ville comme Bruxelles et y donner plus de place aux espèces sauvages ?
Ce colloque propose d’aborder plusieurs enjeux cruciaux autour de la biodiversité urbaine et les différentes approches pour protéger et développer celle-ci, entre les mesures et réflexions à tendance « top-down » liées aux politiques d’urbanisation et d’aménagement du territoire et les initiatives dites « bottom-up » portées par des citoyens et des associations. Quelles décisions doivent être prises pour préserver et augmenter la biodiversité existante ? Par qui ? Comment aider et encourager les initiatives citoyennes ? Comment améliorer l’acceptation par les citoyens de l’ensauvagement des espaces verts ?
Cet enjeu de préservation et de développement de la biodiversité urbaine doit être au centre des politiques d’aménagement du territoire : comment densifier la ville sans nuire à la biodiversité existante ? Peut-on agir sur les règles de l’urbanisme pour encadrer autrement le développement de la ville de demain ? Comment peut-on mieux soutenir des actions citoyennes de végétalisation et de débétonnisation ?
Pour approfondir ces questions et nourrir le travail politique mené en Région bruxelloise par Ingrid Parmentier et Lotte Stoops, cette journée rassemblera de nombreux acteurs associatifs et institutionnels.
