Covid Safe Ticket!

Trio pour violon, violoncelle et piano

Zemlinsky / Brahms / la Monnaie

Trio pour violon, violoncelle et piano

Zemlinsky / Brahms / la Monnaie

Concertini de La Monnaie

La Monnaie a concocté pour le Centre culturel d’Uccle une saison de musique singulière et remarquable : véritable voyage à travers les formations, les époques et les styles, le cycle des Concertini offre un panorama unique sur la musique de chambre.

 

Second rendez-vous avec les Solistes de l’Orchestre symphonique de la Monnaie : le trio avec piano, une formation instrumentale d’une pure musicalité, qui plonge dans l’écriture moderne et contemporaine.
Découvrez la création à sa source !

 

Le trio composé de Femke Sonnen (violon), Georgi Anichenko (violoncelle) et Anastasya Terenkova (piano) a choisi trois pièces originales et d’une intensité exacerbée :
Tout d’abord le trio que Zemlinsky a composé vers 24 ans (en 1896), expressif et passionné, véritable hommage à Brahms, mêle des harmonies parfois audacieuses (Allegro ma non tropo initial) et des lignes mélodiques douces (Andante), et forme une très intéressante ébauche de synthèse entre Brahms et Wagner. On redécouvre ces dernières années Zemlinsky, qui mérite de prendre place aux côtés de ses illustres contemporains.


Puis l’œuvre de Femke Sonnen, Passing Clouds (2021), composée pendant le lockdown et interprétée au violon par la compositrice elle-même. Les nuages qui passent sont comme des pensées. Ils vont et viennent dans leur évanescence et offrent des variations continuelles de formes merveilleuses.


Enfin Wie der alte Leiermann (1997), un arrangement pour violoncelle et piano de Leonid Desyatnikov, considéré comme l’un des compositeurs russes les plus estimés d’aujourd’hui. L’œuvre est basée sur Leiermann, la dernière chanson du cycle Winterreise (Voyage d’hiver) de Franz Schubert. Ni série de variations, ni paraphrase, ni fantaisie, l’œuvre est un commentaire de cette chanson mélancolique, une « bagatelle tragiquement espiègle » qui offre, selon le compositeur, un “minimalisme à visage humain”.

 

On côtoie, avec ces trois œuvres, une sorte de jaillissement de créativité qui fait entrer dans la musique contemporaine avec facilité.